Qui opère les paupières tombantes ?

Chirurgie du regard

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Publié le 30 juin 2021 Modifié le 14 mars 2023

Avec l’âge, la peau des paupières tend à se relâcher : les paupières chutent, avec la fameuse casquette qui alourdit le regard, exprimant un air triste en chien battu, ou fatigué. Cette ptose palpébrale se traite par une plastie des paupières ou blépharoplastie, qui permet de rajeunir le haut du visage en ouvrant le regard.
Ce lifting des paupières est devenu une intervention banale, à tort, faisant que de nombreux chirurgiens plasticiens généralistes ou des chirurgiens de la face la proposent. Si ces professions sont en effet aptes à effectuer cette chirurgie, comment choisir un praticien pour opérer des paupières tombantes ?
Choisir le bon spécialiste du regard, c’est d’abord comprendre les enjeux essentiels d’une telle chirurgie : rajeunir le regard, en offrant un rendu naturel qui ne trahisse pas l’identité du patient.

Qui peut pratiquer une blépharoplastie pour corriger les paupières tombantes - Dr Hayot

Pourquoi choisir un oculoplasticien pour opérer des paupières tombantes ?

Un oculo-plasticien est un chirurgien esthétique formé en ophtalmologie, permettant d’exercer cet art hyperspécialisé avec, sans mauvais jeu de mot, un double regard : l’approche esthétique et l’approche ophtalmologique.

Cette vision complémentaire est d’autant plus intéressante que les principales complications de la chirurgie du regard sont de nature ophtalmologique.
La plupart sont liées à une résection trop importante de la paupière, aboutissant à une fermeture insuffisante des paupières ou lagophtalmie.
La lagophtalmie nocturne se traduit alors par un syndrome de l’œil sec, pouvant aboutir à des kératites chroniques, voire des ulcères cornéens.

Grâce à ses connaissances sur la physio-pathologie des paupières, l’oculo-plasticien est encore plus sensibilisé que quiconque : il va anticiper parfaitement ces complications potentielles, pour adapter au mieux son geste chirurgical.

Avant d’exercer depuis 30 ans comme chirurgien du regard, le Dr Hayot a été chef de service en ophtalmologie : ses connaissances médicales, couplées à son expertise chirurgicale, lui permettent ainsi une meilleure prise en charge du vieillissement du regard.

Pourquoi un micro-chirurgien est indispensable pour une blépharoplastie ?

Un lifting palpébral réussi est une chirurgie d’excellence et de précision, qui impose une formation et une longue expérience en microchirurgie.
Le chirurgien va en effet intervenir avec un microscope opératoire ou une loupe grossissante, pour effectuer un geste technique très précis, très minutieux, qui se joue au millimètre près.

C’est important pour au moins deux raisons.

La première raison est qu’une blépharoplastie ratée est toujours difficile à réparer. Elle ne peut être effectuée que par un oculo-plasticien expérimenté.
Or, la moindre imperfection dans le geste technique se voit aussitôt, l’erreur la plus fréquente étant le scleral show, qui expose le blanc de la sclère de manière plus visible. Le geste chirurgical doit donc être parfait.

La seconde raison est qu’un geste technique imparfait peut modifier les contours du regard, et trahir définitivement l’identité d’un patient. La chirurgie des paupières qui tombent repose pourtant sur un fondamental : rajeunir le regard, en lui conservant son âme. Ce n’est possible qu’en respectant les contours anatomiques de la paupière, d’où l‘importance d’une chirurgie palpébrale d’une extrême précision.

Pourquoi le lifting palpébral demande une vraie expertise ?

Mais comme souvent en chirurgie esthétique, un bon geste technique et un bon matériel ne suffisent pas : ce qui fait la différence, c’est en amont le choix du bon geste opératoire.
L’expertise permet en effet d’avoir un diagnostic plus précis, plus subtil, qui va prendre en charge l’analyse complète des causes de vieillissement du regard et de chute des paupières.

Dans bien des cas, le chirurgien esthétique généraliste va effectuer une blépharoplastie de soustraction, en retirant l’excès palpébral par simple résection cutanée, sous anesthésie locale ou générale.
Sous réserve d’une résection trop importante, le regard est un peu rajeuni, mais cela reste souvent insuffisant. Pourquoi ?
Car très souvent l’excès apparent de peau n’a pas été analysé de manière rigoureuse : s’agit-il de peau en excès qui, ayant perdu sa tonicité et son élasticité, n’arrive plus à se rétracter ? Ou s’agit-il d’un pli de peau apparent par fonte des volumes sous-jacents, donnant l’aspect d’un sac qui se vide ?

La peau des paupières est très fine, soumise à la fois à des contraintes mécaniques (1000 battements/minute) et à des agressions physiques (UV, vent, froid…).
C’est pourquoi elle vieillit si vite, avec une fonte fréquente des tissus graisseux sus et sous-orbitaires.

Si cette fonte graisseuse est sous-diagnostiquée, la blépharoplastie de soustraction peut donner un rendu catastrophique : en liftant la peau sur un volume perdu, on ne fait que creuser un peu plus le regard, ce qui au bout du compte l’assombrit et l’altère

Bien opérer des paupières tombantes sur une fonte graisseuse impose au contraire une blépharoplastie d’addition, en rapportant par microlipofilling volumateur la graisse perdue. Cette injection de graisse prélevée sur le patient est sans risque de rejet et totalement naturelle.

Toute l’expertise d’une bonne chirurgie des paupières est donc de ramener des volumes par micro lipostructure, avant de réséquer l’éventuel excès cutané.
Cette technique de micro-lipofilling est pour beaucoup encore innovante en chirurgie du regard, alors qu’elle a pourtant fait ses preuves depuis des années avec le lifting de l’ovale du visage. C’est la certitude d’avoir un résultat naturel, avec un rajeunissement du regard qui retrouve tout le galbe et la sensualité de la jeunesse, sans jamais dénaturer son identité.

Article rédigé par le Dr HAYOT

Spécialisé dans la chirurgie des paupières et formé par les pionniers américains de la chirurgie oculoplastique, je propose des interventions uniques et calibrées pour chaque patient. Mon activité se partage à égalité entre chirurgie et médecine esthétique. Mes patients souhaitent de plus en plus des actes légers, sans suites visibles, mais aussi et surtout des résultats naturels, ne laissant pas deviner l’intervention.