À partir de quel âge peut-on débuter les injections de botox ?

Médecine esthétique

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Publié le 10 août 2022 Modifié le 06 avril 2023

Les injections de botox font partie des principaux gestes de médecine esthétique. Elles permettent de traiter de nombreuses indications. Bien connue pour ses effets anti-âge et sa très bonne tolérance, la toxine botulique n’est pourtant pas réservée aux personnes matures et certains patients peuvent y recourir vers la trentaine.

À partir de quel âge peut-on débuter les injections de botox ? | Dr Hayot | Paris

Qu’est-ce que le botox en médecine esthétique ?

Le botox est le nom commun que l’on utilise pour parler de la toxine botulique. Il s’agit d’un produit administré sous forme d’injections pour répondre à différentes attentes, qu’elles soient purement esthétiques ou médicales.

Dans le cadre de la médecine esthétique, votre chirurgien peut vous proposer des injections de botox pour contrôler les contractions répétées des muscles sous-cutanés responsables des rides d’expression, corriger un petit défaut physique du nez ou du menton, ou encore traiter une transpiration excessive au niveau des aisselles.

Le botox ne comble pas les rides et plis à proprement parler. Mais il permet de décontracter les muscles qui causent ces rides disgracieuses.

Habituellement, on l’utilise plutôt sur la partie haute du visage, mais il peut aussi, dans certaines indications, convenir au traitement du tiers inférieur du visage.

Les effets esthétiques obtenus ne sont pas définitifs. Le botox étant un produit résorbable, il s’élimine peu à peu de l’organisme en quelques mois. La durée du résultat obtenu après les injections peut varier selon plusieurs paramètres, comme la qualité de la peau, la zone traitée, l’anomalie à corriger, ou encore le type de produit utilisé.

Quelles sont les zones traitées par le botox ?

Le botox permet de traiter de nombreuses demandes, telles que :

  • Effacer les rides d’expression, surtout dans la partie haute du visage (ride du lion, rides frontales, rides de la patte d’oie…)
  • Lifter un sourcil modérément affaissé
  • Corriger les plis d’amertume
  • Remonter une pointe du nez qui tombe
  • Réduire la largeur de mâchoires trop carrées (en présence de muscles masséters trop puissants)
  • Réduire la transpiration axillaire excessive
  • Traiter le bruxisme (grincement des dents), etc.

À partir de quel âge peut-on débuter les injections de botox ?

Les injections de botox n’ont pas nécessairement d’âge minimum, car cela varie beaucoup selon l’indication initiale.

Vers la trentaine, certaines patientes peuvent bénéficier des injections de botox pour corriger un défaut esthétique (comme une pointe de nez tombante). Mais le plus fréquemment, les patients âgés d’environ 30 ans ont recours aux injections de botox en prévention, afin de ralentir l’apparition des premiers signes visibles de l’âge, notamment chez ceux qui présentent encore très peu de manifestations du vieillissement cutané (des ridules ou rides fines, etc.). Dans ce contexte, le botox va prévenir la survenue des rides du lion, des rides frontales et des pattes d’oie. Le botox offre une excellente efficacité et des résultats esthétiques très naturels lorsqu’il est injecté par un chirurgien expert, sans aspect figé du visage.

Chez les personnes matures, les injections de toxine botulique sont en revanche déconseillées chez les plus de 65 ans, car leur efficacité serait limitée. À partir d’un certain âge, les signes du temps et les rides sont bien ancrés dans la peau qui manque d’élasticité. Le botox ne pourra pas réussir à corriger de façon optimale ces cassures cutanées.

Quelle que soit la raison qui vous pousse à prendre un rendez-vous en vue des injections de botox, la première consultation auprès de votre chirurgien est primordiale. Elle permet, à travers un interrogatoire et un examen clinique du visage, de bien comprendre vos attentes quant au résultat esthétique à obtenir et de vous proposer une solution sur-mesure. Votre visage sera analysé au repos et pendant les mouvements. Votre chirurgien vous demandera de réaliser des expressions forcées, comme un sourire, un froncement de sourcils, etc. Cela lui permettra également de s’assurer de l’absence éventuelle anomalie ou asymétrie associée (dans les muscles, les rides…).

Article rédigé par le Dr HAYOT

Spécialisé dans la chirurgie des paupières et formé par les pionniers américains de la chirurgie oculoplastique, je propose des interventions uniques et calibrées pour chaque patient. Mon activité se partage à égalité entre chirurgie et médecine esthétique. Mes patients souhaitent de plus en plus des actes légers, sans suites visibles, mais aussi et surtout des résultats naturels, ne laissant pas deviner l’intervention.