Comment faire disparaître les poches malaires ?

Qu’est-ce que les poches malaires ?

Les poches malaires sont situées en bas des cernes, sous la paupière inférieure et en haut des pommettes. Elles sont bien plus basses que les poches graisseuses et sont constituées de lymphe. On les reconnaît grâce à leur aspect boursouflé, qui confère au regard un effet « double poche » et qui vieillit beaucoup le visage.

Quelles sont les causes des poches malaires ?

Le processus de formation des poches malaires est encore mal connu. Il semblerait qu’elles apparaissent après un affaissement ou glissement du muscle orbiculaire, possiblement consécutif à la fonte graisseuse de la pommette, l’empêchant ainsi d’assurer sa fonction de soutien du muscle.

Les poches malaires peuvent également être dues à un mauvais drainage lymphatique dans cette zone, ce qui est fréquent chez les hommes et chez les femmes à partir d’un certain âge : en raison d’un blocage de la lymphe, une accumulation d’oedème se produit qui se transforme ensuite en graisse avec les années.

Dans ce cas, le volume de la poche est variable d’un jour à l’autre et change également au cours de la journée : les poches malaires sont souvent plus marquées au réveil, notamment parce que le drainage lymphatique diminue pendant le sommeil.

Plusieurs causes seraient susceptibles d’entraîner ce mécanisme :

• Un œdème résultant d’une petite inflammation du périoste (membrane) de l’os malaire ;
• Une stase lymphatique ;
• Un feston musculaire après relâchement du muscle orbitaire.

D’autres facteurs externes peuvent être responsables de l’apparition des poches malaires, notamment :

• Une alimentation trop riche en sel ;
• Un manque de sommeil ;
• L’abus d’alcool ou de stupéfiants.

Les différents traitements des poches mammaires

Les poches malaires sont plus difficiles à prendre en charge que les poches graisseuses. Il s’agit d’un œdème lymphatique et non d’une poche de graisse. Il est tout à fait possible de réduire leur aspect. Cependant, il n’est pas possible de les éliminer totalement.

Le traitement de la poche malaire dépend de sa sévérité.

Pour les formes modérées, un traitement de médecine esthétique peut suffire à faire dégonfler les poches malaires :

• L’injection de cortisone retard sur le périoste pour diminuer l’inflammation de la poche malaire ;
• L’injection de hyaluronidase pour résorber l’œdème ;
• L’injection d’acide hyaluronique pour combler le volume sous-malaire.

Ces méthodes permettent de réduire l’aspect des poches malaires modérées sans avoir recours tout de suite à la chirurgie.

Pour les formes plus prononcées, en revanche, il faudra envisager une chirurgie du regard. L’opération de la poche malaire est plus lourde que la méthode utilisée pour la poche de graisse. Le traitement consiste alors à combiner un lifting sous-palpébral (pour remettre en tension le muscle orbiculaire de la paupière inférieure) et une microlipostructure du cerne.

Pour compléter l’intervention et parfaire le résultat esthétique, un lipofilling de la pommette est tout à fait envisageable. Ce geste consiste à injecter de la graisse autologue afin de combler le volume de la pommette et lui permettre d’assurer son rôle de soutien des tissus de cette zone.

Le traitement des poches sous les yeux diffère donc en fonction de la nature de la poche et de son importance.

Comment choisir le traitement contre les poches malaires adapté ?

Le traitement de la poche malaire dépendra de son état d’avancement : débutante à modérée ou très prononcée. Dans le cas des premières, un traitement médical reposant sur des injections est suffisant dans la plupart des cas.

Dans son cabinet, le Dr Hayot utilise sa propre expertise : il a fait le choix d’associer plusieurs techniques afin de dégonfler les poches malaires : dans un premier temps, il procède à une injection de cortisone à très faible dose, qui permet de traiter la participation inflammatoire de la poche malaire. Ensuite, il injecte de l’hyaluronidase, un produit permettant de dissoudre de l’acide hyaluronique injecté en excès dans le cerne. Une technique combinée qui donne des résultats très significatifs dans la diminution de l’œdème.

En ce qui concerne les formes les plus prononcées, le Dr Hayot recommande fortement le traitement chirurgical, qui lui seul permet une amélioration des poches malaires : il consiste en une association de lifting sous-musculaire et une lipostructure malaire.

Le Dr Hayot recommande plutôt les techniques par injection, pour éviter une chirurgie relativement lourde et invasive.